LE KYUDO
LA PRATIQUE
Pratiquer le kyudo est ouvert à tous à partir de l'adolescence, sans limite d'âge. Ses bienfaits sur la santé s'exercent tant sur le plan physique que mental.
LA PRATIQUE
LE CORPS
L’ouverture de l’arc comme les déplacements et postures sollicitent le corps dans son entier. La puissance de l’arc qui met à l’épreuve sera adaptée à ses dispositions. L'attention portée à la qualité de la posture et du geste invite à la connaissance de son corps. La pratique en conscience, détente, gainage et extension entretient et développe le souffle, la musculature, le placement, l'équilibre.
L’archer progresse dans sa vie de tous les jours : colonne vertébrale étirée entre la tête au ciel et les pieds ancrés dans la terre, cage thoracique ouverte, respiration abdominale, tonicité… Verticalité et horizontalité structurent les formes académiques de la gestuelle et guident le pratiquant vers une éducation ou une rééducation à une justesse saine, respectueuse et naturelle de la posture.
Varié et complet, le kyudo convient à ceux qui cherchent une pratique exigeante mais accessible à tous depuis l’adolescence jusqu'à un âge avancé.
LA PRATIQUE
L'ESPRIT
Le déroulement du sharei (tir à 5 en général) aiguise la relation du pratiquant à l’autre, à l'espace et au temps en perception de tout son environnement.
Le kyudo favorise tout à la fois l'individualité de l'archer, et sa conscience du groupe. L'attention portée au moment présent et aux autres pratiquants prédispose à une forte concentration.
L'observation intérieure de ses propres sensations dissout les pensées-écran qui absorbent habituellement nos énergies. Le passage du "vouloir" au "lâcher prise" conduit à la vacuité de l'action et à une profonde détente intérieure.
Le kyudo oblige l'archer à s'accepter avec ses talents et ses insuffisances. Sa capacité à faire face aux événements et son pouvoir de décision en sont renforcés.