Animé par Charles-Louis Oriou sensei
L’organisation de ce stage (et du tournoi qui aurait dû se dérouler à sa suite) a été très mouvementée à cause des revirements de la municipalité qui nous accordait l’accès à un gymnase de bonnes dimensions, puis nous en retirait la possibilité (d’où la suppression du tournoi) dix jours avant la date prévue, et finalement revenait sur sa décision trois jours avant… mais quel stress pour les organisateurs…imaginez !
Heureusement, à l’heure initialement prévue, le stage animé par Charles-Louis Oriou sensei a pu démarrer par le traditionnel yawatashi.
Le thème du stage était « Objectif : kaichû » Le sensei avait à cœur de nous transmettre les conseils, recommandations et corrections à ce sujet reçus lors de son dernier séjour au Japon.
La projection de plusieurs vidéos, à diverses vitesses de ralenti, des lâchers de flèches de plusieurs sensei japonais, a permis une observation fine de ces hanare exemplaires.
Après le non moins traditionnel hitote gyôsha, nous avons essayé de mettre en application tous les conseils donnés pour que shibe no hanare (hanare des quatre parties : les deux poings et les deux épaules) amène à shizen no hanare (hanare naturel).
Pour améliorer les kaichû :
Continuer hineri pendant l’élévation de l’arc, faire comme si on poussait la corde en face de soi.
Travailler les gobu no tsume (les cinq empilements)
Le bras gauche est ferme et fixe : pour yunde : image du faucon.
Pour la main droite mete : image de lapin qui gambade, main alignée avec la main gauche.
Pour hikiwake favoriser une ouverture avec l’avant-bras droit afin de relâcher les tensions du poignet.
Visualiser le centre du centre de la mato et même au-delà de celle-ci.
En kai on a la sensation que le coude droit vient se fixer sur la hanche droite.
« Punaiser la cible » avec le pouce de la main gauche (dixit Patricia Stalder)
Lâcher sur yasuji (la ligne de la flèche).
En zanshin la main droite doit être sur le yasuji.
Le stage s’est terminé de façon ludique, où chacun a tenté de mettre en application tous ces conseils, par un petit concours (mais qu’on ne peut qualifier de tournoi !)
Merci aux vingt-quatre participants venus de Nancy, Strasbourg, Grandfontaine, Dijon, Aix-en-Provence, et Lyon de leur présence studieuse et amicale.
Et surtout un grand merci à notre sensei pour sa pédagogie, son enthousiasme et sa générosité.
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