Stage débloqueur sandan-yondan 1er Mars

En ces derniers jours d’hiver, Claude Luzet sensei et Vincent Payen sensei accueillaient au kyudojo de K2N, neuf kyudojin en quête de déblocage.

Un hitote gyosha plus tard, nos enseignants nous invitent à un moment d’échange. Ils nous rappellent des fondamentaux tels que les critères officiels d’obtention des dan (à retrouver dans la kyudothèque) et partagent également certains aspects de leurs expériences : ne pas se stresser et faire à l’examen uniquement ce que nous savons faire. Ils écoutent également avec bienveillance les doutes et les questionnements de chacun.

Place ensuite à une vérification du nerai : par les dessins et les schémas, l’observation mutuelle de la direction de la flèche de daisan à hanare et la pratique.

Une de nos lacunes a particulièrement retenu l’attention de nos sensei : yudaoshi. Nous nous exerçons mais lors de l’hitote gyosha suivant, nous avons encore du mal à l’intégrer dans notre pratique. En entrainement nous bâclons souvent cette étape. Pourtant c’est un mouvement clé dans la cérémonie : c’est l’entrée de notre second cycle de tir après le vol de haya et c’est la dernière image que nous donnons de nous au jury avant de quitter la ligne de tir.

Le stage se poursuit en alternant moment de recherche individuelle sous l’œil vigilant de nos enseignants et moments collectifs pendant lesquels nous nous exerçons à différents points du taihai : les entrées, les sorties, toriyumi no shisei, marcher.

La vidéo nous offre une observation instrumentée : le ralenti montre des aspects difficilement perceptibles des mouvements en particulier des lâchers. Le hanare est précisé par la démonstration et par l’évocation d’un document (à retrouver dans la kyudothèque) « À propos de hanare de Nakatsuka Shoichiro, hanshi hachidan ».

Dans un ordre renouvelé nous réalisons un dernier hitote gyosha.

Tout notre petit groupe remercie chaleureusement nos enseignants : nous avons bénéficié d’un très beau moment de kyûdô dans la joie avec le soleil et une magnifique composition d’Ikebana.

Merci pour tout !

Dominique Ancelin